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Le blog de JR FAIVRE
9 mars 2011

la vie des entreprises

Depuis maintenant 15 ans, je forme en gestion de futurs chefs d’entreprise. Ces quelques 600 stagiaires que j’ai eu à connaître autour de projets très divers, je les accompagne dans leurs démarches, les motive, les incite à devenir curieux de tout ce qui peut être utile, non seulement dans le cadre de la création ou de la reprise d’une entreprise, mais également pour le développement de celle-ci.

La motivation et le dynamisme ne manquent pas, le désir de réussite est continuellement présent et cependant le point majeur d’une éventuelle déconvenue ou du découragement se trouve fréquemment être lié au financement.

 

L’apport en fonds propres est l’une des pierres angulaires qui limite la réussite. Est-ce à croire que seuls celles et ceux qui possèdent capital ou famille fortunée peuvent réussir ? Non, je ne le crois pas !

 

Il nous manque un outil qui ne doit pas être insurmontable à mettre en œuvre.

Aussi, je milite pour la mise en œuvre au niveau départemental d’un fond de cautionnement qui aurait pour rôle de rassurer les banques lorsqu’un dossier de financement leur est présenté et dans lequel le fond de roulement serait insuffisant.

Ce fond pourrait être abondé par le département dans une structure qui reste à retenir et, comme cela existe pour d’autres familles sociologiques (BPL/ACEF), serait le moyen de donner l’élan nécessaire à tous ces talents qui naissent, mais hélas trop souvent, disparaissent aussi rapidement.

Le projet de création est souvent, dans un premier temps, la création de son propre emploi. Cependant, le « coup de pouce » en terme de financement, peut se révéler être le tremplin qui génère de l’emploi. Osons un exemple : 300 créations d’entreprises qui dans une période de 1 à 2 ans favorisent l’emploi de 2 personnes, cela représente 600 salariés qui trouvent ou retrouvent leur dignité, mais également une capacité à générer de la richesse économique. Mais ce sont aussi 600 personnes qui n’ont plus à faire valoir des appels à la solidarité. Tous les acteurs de la vie y trouvent leur compte !!!

 

D’autre part, nous entendons régulièrement le Président de la République vanter les mérites des entreprises allemandes. C’est à juste titre que l’on peut rêver de l’économie industrielle allemande qui se targue d’excédents commerciaux importants lorsque nous créons du déficit. Qu’en est-il de ces entreprises ? Bon nombre d’entre elles sont des PME comptant 250 à 300 salariés, entreprises à capitaux familiaux et bien implantées dans leurs territoires. Ces entreprises ont la particularité de vouloir vivre sur place, employer des collaborateurs proches et se développer.

Là aussi, osons le pari d’encourager efficacement nos entreprises familiales à grandir, regarder les marchés voisins et mailler ainsi notre département (y compris les zones rurales comme le canton de Delme). Le même fond que celui que j’évoquais précédemment pourrait également être une aide précieuse pour l’investissement et l’évolution de nos entreprises en leur permettant d’atteindre la taille nécessaire pour faire face à la concurrence. Soyons des partenaires efficaces de cette volonté en partenariat avec les chambres consulaires et autres organismes financiers qui, pour ces derniers, semblent bien frileux par moment.

 

Cette mesure n’aurait sûrement pas vocation à ruiner les finances départementales mais bien au contraire à créer de la richesse tout en s’assurant un rôle majeur pour l’équilibre de nos échanges commerciaux.

 

C’est ensemble que nous réussirons, en fédérant nos énergies dans le respect mutuel de chaque partenaire.

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